Focus cinéma avant le week-end, avec la sortie du film hors-la-loi mercredi dernier, réalisé par Rachid Bouchareb. Parmi les acteurs principaux, Roschdy Zem et Jamel Debbouze sont à l'affiche.
L'histoire du film tourne autour d'une famille algérienne chassée de ses terres, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Bien que les trois enfants connaissent un destin totalement différent, tous sont profondément attachés à leur mère, véritable point de ralliement de cette famille.
Hors-la-loi prend appui sur l'histoire des trois enfants pour revenir sur la guerre d'Algérie, plaie ouverte qui continue d'envenimer les relations algéro-françaises. Dans ce contexte, il n'est pas étonnant que le film suscite une véritable polémique. D'une part, il est reproché aux scénaristes d'avoir réécrit l'histoire, en particulier les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata de 1945, qui marquent les prémisses de la guerre. L'objectivité historique du film est donc remise en cause. D'autre part, de cette critique, découle l'accusation selon laquelle hors-la-loi attiserait la haine entre Français et Algériens, dans la mesure où le film prendrait parti en faveur des derniers cités.
La réalité est probablement beaucoup plus complexe, comme en témoignent les légers affrontements entre élus locaux/sympathisants du front national et des membres du Parti des Indigènes de la République, qui ont émaillé l'avant-première de hors-la-loi, à Marseille, le 22 septembre. L'instrumentalisation du film à des fins militantes ou politiques est bien évidemment un risque, qui ne doit pas masquer son intérêt. Si l'objectivité historique du film n'est pas prouvée, il faut cependant souligner son mérite, à savoir ouvrir un débat sur un sujet sombre et tragique de l'histoire française.
L'histoire du film tourne autour d'une famille algérienne chassée de ses terres, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Bien que les trois enfants connaissent un destin totalement différent, tous sont profondément attachés à leur mère, véritable point de ralliement de cette famille.
Hors-la-loi prend appui sur l'histoire des trois enfants pour revenir sur la guerre d'Algérie, plaie ouverte qui continue d'envenimer les relations algéro-françaises. Dans ce contexte, il n'est pas étonnant que le film suscite une véritable polémique. D'une part, il est reproché aux scénaristes d'avoir réécrit l'histoire, en particulier les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata de 1945, qui marquent les prémisses de la guerre. L'objectivité historique du film est donc remise en cause. D'autre part, de cette critique, découle l'accusation selon laquelle hors-la-loi attiserait la haine entre Français et Algériens, dans la mesure où le film prendrait parti en faveur des derniers cités.
La réalité est probablement beaucoup plus complexe, comme en témoignent les légers affrontements entre élus locaux/sympathisants du front national et des membres du Parti des Indigènes de la République, qui ont émaillé l'avant-première de hors-la-loi, à Marseille, le 22 septembre. L'instrumentalisation du film à des fins militantes ou politiques est bien évidemment un risque, qui ne doit pas masquer son intérêt. Si l'objectivité historique du film n'est pas prouvée, il faut cependant souligner son mérite, à savoir ouvrir un débat sur un sujet sombre et tragique de l'histoire française.
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