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mercredi 13 octobre 2010

L'incompétence des forces de l'ordre en question : deux journalistes se font brutaliser à la fin de la manifestation contre les retraites

Les manifestations contre le projet de loi sur les retraites s'annonçaient houleuses. Sans surprise, elles l'ont été.

Comme bien souvent, le dérapage a été commis par les forces de l'ordre, en l'occurrence les CRS -à cet égard, la vidéo ci-dessous est accablante ; leur manque de sang-froid est criant et désespérant, leur violence est aussi bien verbale que physique-. Plusieurs témoignages décrivent la même scène ; le mardi 12 octobre, peu avant 20 heures, près de la Place de la Bastille, les CRS commencent à charger pour frayer un passage aux pompiers qui venaient éteindre un feu de banderoles. Cette charge est particulièrement violente et les coups pleuvent. Parmi les victimes de ces violences, deux journalistes en prennent pour leur grade : Thierry Vincent de Canal + et Yvon Aluni de TF1.

Les déclarations de ces derniers sont univoques sur cet incident. Le premier cité explique les CRS ont "charg[é] comme des malades", en "matraquant tout ce qui passait". Le second effectue une description peu glorieuse de l'état d'esprit des CRS à la fin de la manifestation : "pour laisser le passage aux pompiers, ils se sont mis à frapper, notamment un type un peu aviné avec une bière à la main, qu'ils auraient très bien pu interpeller. Au lieu de ça, ils lui ont donné un coup de matraque, puis un grand coup de le ventre. On a clairement senti qu'ils se défoulaient, qu'ils avaient envie de taper".

A l'heure actuelle, la Préfecture de Paris a refusé de commenter ce dérapage. Elle a indiqué que pour toute réaction, il fallait contacter le ministère de l'intérieur. Pour l'instant, silence radio de sa part ...

Au-delà, cet incident souligne bien l'incompétence croissante des forces de l'ordre. Censées assurer la sécurité et l'ordre public, elles sont aujourd'hui devenues un facteur d'insécurité. En effet, comme le prouve la vidéo ci-dessous, elles attisent le ressenti et la haine. Pourquoi ? Parce qu'elles font usage de la violence sans discernement, sans proportionnalité et en toute indécence, alors même que leur mission oblige au respect et au sang-froid. Arc-boutées derrière leur bouclier, elles chargent sans prendre garde et s'attaquent aux civils les plus innocents, sous couvert de la loi qui leur confère une légitimité de fait à agir ainsi. Cependant, les dérives continues des forces de l'ordre ont écorné cette légitimité auprès d'une partie importante de la population. Elles n'apparaissent plus légitimes en tant que gardiennes de l'ordre public, car elles sont source de violence. Par conséquent, l'état d'esprit des forces de l'ordre doit véritablement changer ; autrement dit, il est primordial de s'intéresser au profil psychologique des agents qui les composent. Au vu des images qui suivent, il est évident que nombre d'entre eux n'ont pas les nerfs suffisamment solides pour assurer une mission de maintien de l'ordre public, sans faire usage d'une violence injustifiée et démesurée, portant éventuellement atteinte à la santé des civils.



Les CRS ont l'air d'une bande de malades ... Ils bavent de peur et de rage ...

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