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mercredi 25 août 2010

Petit marchandage entre amis politiques


Souvenez-vous des emplois fictifs de la Mairie de Paris, entre 1992 et 1995, lorsque Jacques Chirac occupait le fauteuil de l'Hôtel de Ville. Renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris, en octobre 2009, pour "détournement de fonds publics" et "abus de confiance", l'ancien Président de la République devrait finalement ne plus avoir d'adversaires au tribunal.

En effet, l'UMP et Jacques Chirac se sont engagés à verser à la Mairie de Paris l'intégralité des dépenses liées à ces emplois fictifs, soit 2,2 millions d'euros ; en contrepartie, la Mairie de Paris ne se porte plus partie civile. Le Parquet ayant signifié qu'il plaiderait la relaxe pour Jacques Chirac, ceci veut purement et simplement dire qu'il n'y a plus aucune accusation contre le prédécesseur de Nicolas Sarkozy.

C'est tout de même bien de marchander son impunité !

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